mercredi 28 octobre 2020

S'il ne me reste...

 



S’il ne me reste qu’un souffle, il sera pour toi, public aimé, toi qui ne m’as jamais déçu, toi qui m’as toujours payé de retour au centuple !

Ainsi chantait ou murmurait Johnny, de sa voix de ténor qui se faisait si douce que chacun ressentait une vive émotion monter en lui comme un vin de champagne ou une bière brune prise avec les copains dans un bistrot d’antan.

Le souffle s’est amenuisé mais le peu qu’il lui restait, il l’a utilisé pour toutes ses amours éparpillées aux quatre vents, gardant une réserve pour ses joyaux vivants, Jade et Joy ainsi que leur maman Laeticia, parfois controversée mais toujours à ses côtés, à Laura aux yeux de louve, en attente d’un petit Léo qui finira par venir après le départ du rocker vers des cieux où on lui rendra sa voix de jeune homme, au temps mythique du Golfe Drouot, à David, son fils avec qui il avait échangé son sang, à la mode indienne, pour pérenniser leur amour.

S’il ne me reste qu’un souffle, je le prolongerai et je l’utiliserai avec l’aide de Greg Zlap, divin accompagnateur à l’harmonica puis je partirai à la manière des cow-boys dans les westerns d’autrefois après une dernière mélodie et un dernier coup de peigne qui nous donneront le désir de poursuivre la route qui s’est arrêtée pour lui, comme pour le petit prince dans le désert, nous laissant l’amour de Gabrielle et toutes ses magnifiques chansons en guise de renard !

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