mardi 27 octobre 2020

Les larmes du dragon

 



Ruisselant sur les joues de Johnny, bondissant sur sa guitare, mise au clou pour éviter les court-circuit, les larmes du dragon se sont emparées de son âme, comme dans la chanson Le Cœur en Deux, prémonitoire et irréelle.

Irréelle car nous n’imaginons pas Johnny sans une moto.

Prémonitoire pour la projection amoureuse de son être, tiraillé entre deux rocs noirs, la passion et le désir d’aller au-delà de l’amour.

Sans doute la tentation d’un impossible éternel retour prend-elle racine dans ce berceau repoussé du pied par un père indigne, celui de Johnny, lui donnant ainsi une enfance de baladin.

Cet amour impossible, refusé et écarté avec violence, le public le lui a donné et c’est ce cœur meurtri que nous avons capté et renvoyé dans un geste d’amour passionnel, éperdu, chancelant, lourd de rêves et de désespoirs brûlant en notre âme comme un brasier ardent !

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